Claire Rousier a reçu une formation d’architecte avant de devenir danseuse. Elle a connu un parcours d’interprète (avec Karine Saporta, François Verret, Jean Gaudin, Hideyuki Yano et Paco Decina,…), puis s’est tournée vers la politique culturelle. Elle a occupé de1996 à 1998 le poste de responsable de la danse à la Cité de la musique. De 1999 à 2011, elle a été directrice du Département du développement de la culture chorégraphique au Centre national de la danse. Elle y a développé un pôle international de ressources consacré à la culture chorégraphique, construit autour d’une médiathèque, d’une politique éditoriale et de soutien à la recherche. Parmi les colloques qu’elle a dirigés au sein du CND, on peut citer : « Le solo : une figure singulière de la modernité » (2001) ; « Pratiques, figures et mythes de la communauté en danse depuis le XXe siècle » (2002) ou « Identités culturelles, identités artistiques, de Bombay à Tokyo » (2006). Parallèlement, toujours au sein du CND, elle a constitué un réseau de doctorants en danse et initié des programmes de réactivation du patrimoine chorégraphique comme celui consacré en 2006 aux « Archives internationales de la danse ». Plusieurs expositions ont été conçues et mises en œuvre sous sa houlette : La Construction de la féminité en danse, Grandjouan dessine Duncan, Les Ecritures du mouvement, Dance is a Weapon, Danse noire/blanche Amérique, Dans le Sillage des ballets russes et Scènes de bal, bals en scène. Elle a accompagné Robert Swinston dans sa candidature au CNDC et en est devenue directrice adjointe de 2013 à 2020.